Voilà maintenant un an que nous attendons une place en crêche pour notre fille.
Je crois qu'elle doit être 256 sur la liste d'attente, mais nous ne comptons plus trop dessus.
Elle devrait avoir sa place à 3 ans lors de sa rentrée à la maternelle
Tout le monde sait qu'il est difficile pour les municipalités de faire des choix sur l'attribution des places en crêches, surtout quand elles sont si peu nombreuses et que la population des bébés ne cessent d'augmenter.
Mais la solution de la liste d'attente par rapport à la date d'inscription est elle socialement la plus juste?
Elle évite du moins, toutes polémiques et justifications...
Heureusement, nous avons trouvé une assistante maternelle exceptionnelle et nous ne changerons pas maintenant même si des places se libèrent, ne serait ce que pour l'équilibre éducatif de notre fille.
Mais qu'en est il des conflanais qui n'ont pas les moyens de payer une assistante maternelle ou alors pas de parents proches pour aider à la garde des enfants? Madame ou Monsieur doit arrêter de travailler et plonger ainsi le foyer dans la précarité? Peut on aujourd'hui à Conflans rembourser un crédit immobilier ou payer un loyer avec un seul salaire? Elle est là la justice sociale?
Il est du devoir de la municipalité d'aider les familles grâce à une politique de la petite enfance plus ambitieuse.
Certe construire des crêches coûte chère, mais les assistantes maternelles ne manquent pas à Conflans, pourquoi si peu font parties d'une crêche familliale?
Cela aiderait au moins au plus modeste de pouvoir faire garder leurs enfants grace à un contrat de garde avec la mairie et subventionné par la CAF.
Il suffit juste de se retrousser les manches, de motiver les assistantes maternelles pour rejoindre les crêches familliales, de créer des commissions d'attribution des places en toute transparence et d'avoir le courage d'expliquer les choix aux parents...
Bref de se mettre enfin au travail...